Aller au contenu

Triple driver de LED fonctionnant avec des chaînes de LED à anode commune

Par Hua (Walker) Bai

Certains modules LED multi chaînes sont configurés en anode commune, parce que la connexion en anode commune réduit le nombre de fils entre le module LED et son driver de 2N à N+1, où N est le nombre de chaînes de LED dans le module. Cet article montre comment commander un module LED de ce type tout en limitant simultanément la tension aux bornes de la chaîne de LED lorsque le circuit d’une chaîne de LED est ouvert.

Figure 1. Triple driver de LED fonctionnant avec des chaînes de LED à anode commune.

Figure 1. Triple driver de LED fonctionnant avec des chaînes de LED à anode commune.

La figure 1 montre le driver de LED LT3496 à trois sorties en configuration abaisseur, les chaînes de LED se trouvent entre PVIN et les résistances de mesure de 200 mΩ pour permettre la connexion de l’anode commune à PVIN. Ceci diffère de la configuration habituelle en mode abaisseur pour trois chaînes de LED flottantes. En fonctionnement permanent normal, ce circuit fournit un courant de 500 mA à chaque chaîne de LED.

La protection programmée contre les surtensions (OVP) n’est pas toujours nécessaire dans un circuit driver de LED en mode abaisseur. Contrairement aux drivers élévateurs, élévateurs/abaisseurs et SEPIC, la tension de commutation d’un driver de LED en mode abaisseur s’écroule quand une chaîne de LED est ouverte. Dans ce cas, une protection contre les surtensions n’est pas nécessaire. Toutefois, la broche CAP1 peut être utilisée comme indicateur de circuit ouvert. De plus, un buffer à collecteur ouvert peut être nécessaire dans certaines applications. Pour simplifier, seules les désignations de référence du canal 1 sont utilisées dans la description ci-dessous.

Un problème potentiel existe si une chaîne de LED s’ouvre et est ensuite reconnectée. Ceci peut se produire, par exemple, si un câble de connexion entre le driver de LED et le module LED n’est pas relié en permanence ou se déconnecte puis se reconnecte par intermittence. Dans ces circonstances, la chaîne de LED peut subir un fort courant d’appel en entrée pendant plusieurs microsecondes après la reconnexion. Ce courant élevé est dû à la décharge du condensateur C4. L’amplitude de ce courant d’appel en entrée est liée à la différence entre PVIN et la tension de la chaîne de LED. Plus cette différence est grande, plus le courant d’appel est élevé. Dans la figure 1 par exemple, avec une entrée 24 V et une configuration à 3 LED, le courant d’appel mesuré en entrée a une pointe de 1,2 A.

Figure 2. Triple driver de LED en mode abaisseur avec protection contre l'ouverture du circuit LED.

Figure 2. Triple driver de LED en mode abaisseur avec protection contre l’ouverture du circuit LED.

Si le courant d’appel en entrée pose problème, alors il faut limiter la tension aux bornes de la chaîne de LED à une tension juste légèrement supérieure à celle de la tension de la chaîne de LED lorsque le circuit est ouvert. La figure 2 montre un circuit qui limite la tension aux bornes de la chaîne de LED à un niveau de protection déterminé par les résistances R1 et R3. Ce serait 15 V dans cet exemple. Toutefois, pour qu’un circuit de protection contre les surtensions soit efficace, CAP1 doit être chargé après que la logique de la protection contre les surtensions a ouvert le commutateur principal. La résistance R4 fournit un courant de charge de quelques centaines de microampères à CAP1. Sans R4, CAP1 resterait déchargé, rendant inefficace le circuit de protection contre les surtensions.

Source: zellercom.com

Ne restez pas à la traîne des dernières tendances technologiques !
This is default text for notification bar